Lanceur de balles de défense (Santé)

L’alerte de 35 ophtalmologistes de renom quant à la dangerosité des LBD

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Dr Michel Defauchy, ophtalmologiste installé quai Général de Gaulle, à Montceau.On soutient ou on ne soutient pas les gilets jaunes, surtout lorsqu’ils enfreignent les consignes données au plus haut sommet de l’Etat. Mais s’il est une chose que l’on ne cautionnera jamais, ce sont les « armes » utilisées pour faire reculer ceux-ci, lorsqu’ils « montent » à la Capitale, si celles-ci s’avèrent « disproportionnées »

Explication(s) d’un professionnel de la santé…

Le Dr Michel Defauchy, ophtalmologiste installé quai Général de Gaulle, à Montceau, relaie l’alerte de la Société Française d’Ophtalmologie, présidée par le Pr Laurent Kodjikian, auprès d’Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, le 21 janvier 2019.

Risque oculaire

Ce Professeur alerte en effet la ministre sur la dangerosité oculaire des lanceurs de balles de défense, dits LBD. Arguant que plusieurs personnes reçues aux urgences des hôpitaux ces dernières semaines ont « perdu » un œil par tir de LBD.

Et le Professeur d’évoquer des éclatements du globe oculaire, avec une perte définitive de l’œil.

Le 6 février 2019, 35 ophtalmologistes de renom, écrivent au Président de la République, pour réitérer les mêmes avertissements, développant dans ce courrier des arguments médicaux imparables. Expliquant que leur démarche est uniquement celle de médecins, avec pour seul but d’éviter d’autres mutilations.

« Ni le Président, ni la ministre n’ont répondu à cette lettre ! » remarque le Dr Defauchy.

Un mois plus tard, le 10 mars 2019, les ophtalmologistes alertent un média national

Risque neurologique

Le Pr Laurent Thines, neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon, pour sa part, a lancé une pétition adressée au ministre de l’Intérieur. Et ce, afin de l’alerter sur les lésions observées sur une personne victime d’un projectile de type LBD40.

« Lancé à plus de 90m/sec (324km/h), c’est comme si on vous lâchait un parpaing de 20kg sur la tête ! Et ce d’une hauteur de 1m ». Et de décrire des photos de scanner 3D où l’on voit un enfoncement du crâne provoqué par un LBD et des photos de scanner d’accidenté grave de la route : les lésions sont les mêmes ! » constate le Professeur. Qui ajoute : « Les récents évènements ont rapporté à ce jour plus de 156 blessés graves parmi les manifestants.

Et avec cette pétition, de demander un moratoire immédiat sur l’usage des armes « moins létales » de maintien de l’ordre, en vue de bannir leur utilisation, lors des manifestations.

Risque toxique

« Comme Israël, la France utilise des marqueurs chimiques et des nanoparticules contre les manifestants » titre Press TV (une chaîne d’information internationale iranienne en langues française et anglaise) le 20 mars 2019.

Et le Dr Defauchy de pointer du doigt le fait que les gilets jaunes soient devenus des cobayes pour la première expérimentation mondiale sur les humains de nanoparticules et de marqueurs chimiques dont l’effet sur les organismes biologiques sont encore mal connus (propos écrits par Press TV).

Il y est relaté que pour le gouvernement français, il s’agit de produits de marquage chimique codé inoffensifs qui imprègnent la peau, les cheveux et les vêtements des personnes visées, pour une durée variant entre plusieurs semaines et des dizaines d’années !

Officiellement, cette technologie n’a jamais été utilisée contre des êtres humains. Cependant, dit Press TV, des informations précises recueillies auprès de certains professionnels de la sécurité, indiquent que lors de l’acte 18 des gilets jaunes du 16 mars, des canons à eau et des gaz contenants des marqueurs d’ADN et des nanoparticules ont été utilisés contre les manifestants sans que ces derniers n’en aient été avertis au préalable. Un peu plus loin dans ce papier, on lit que le gouvernement français a reconnu avoir utilisé des marqueurs chimiques sur les manifestants lors des manifestations du 1er mai 2018…

Acte 18 : diffusion d’un gaz incapacitant équivalent à 200 grenades lacrymogènes

Le Dr Defauchy présente un autre article de presse parisien qui stipule que « la préfecture de police confirme avoir diffusé un « gaz poudre » sur « ordre », « en petites poussées » par l’un des véhicules blindés de la gendarmerie ». Et ce, le week-end dernier, à Paris, lors de l’acte 18 des gilets jaunes.

Un gaz équivalent à 200 grenades lacrymogènes…

Risque thermique

Defauchy évoque également le risque thermique avec la 5G et l’ADS, une nouvelle arme anti émeutes. « Un puissant émetteur de micro-ondes qui peut brûler la peau d’un homme à plusieurs centaines de mètres…

Des propos qui font froid dans le dos. Mais alors, que réserve l’Etat ce samedi aux gilets jaunes qui entament ce jour l’acte 19 ? Iront-ils braver les interdits édictés au plus haut sommet de l’Etat, au risque de se retrouver mutilés et handicapés à vie, avec les nouveaux moyens déployés ?

Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Source : Montceau News samedi 23 mars 2019.